|
Toulouse |
Ramonville-Saint-Agne |
Vieille-Toulouse |
|
Auzeville-Tolosane |
Vigoulet-Auzil |
Vigoulet-Auzil |
|
|
Toulouse |
Ramonville-Saint-Agne |
Vieille-Toulouse |
|
Auzeville-Tolosane |
Vigoulet-Auzil |
Vigoulet-Auzil |
|
A Ramonville
Le pigeonnier de la Comtesse fin XVIIIe siècle : On suppose qu'il a servi de moulin à pastel ou de séchoir à pastel.
Château de Boutaric en 1717, puis en 1789 Château de la Comtesse de Pailhès : Jeanne-Anne de Bousquet épouse de Robert Villemur, comte de Pailhès. Cette dame qui réside à Toulouse, a hérité des domaines du Roi, achetés en 1695 à Louis XIV par son ancêtre Balthazar de Boutaric, Conseiller au Parlement de Toulouse.
Château d'Aubusson : La famille d'Aubusson d'origine espagnole s'est installée à Ramonville au XVIe siècle. Jean-Gabriel d'Aubusson sera le premier maire élu en 1790 par les chefs de famille de Ramonville.
Maison Salasc : La famille de Salasc avait, juste avant la Révolution, acquis une propriété avec une maison. Etienne de Salasc qui résidait rue de Ninau à Toulouse était un parlementaire distingué. Son fils émigrera en Espagne pendant la Révolution, il sera le seul émigré de Ramonville.
Tour des Télécom : Avant 1974 l'attente moyenne pour avoir le téléphone était d'environ 3 ans. A cette date, le Président de la République Giscard d'Estaing veut doter la France d'un réseau téléphonique moderne : remplacement des fils par des ondes radio-standards, manuels remplacés par des standards électromagnétiques et électroniques - possibilité de transmettre des millions de voies téléphoniques simultanément. Remplacement des fils par un émetteur et un récepteur à des fréquences élevées de 3 GHz à 12 GHz (1 Giga Hertz = 1 000 Méga Hertz (MHz) et 1 MHz = 1 000 000 Hertz (Hz) ).
Les ondes radio "porteuses" sont installées dans des tours d'une hauteur comprise entre 100m et 130m pour permettre une visibilité parfaite, il y en a tous les 50 Km environ (compte-tenu de la rotondité de la Terre).
La tour de Ramonville est la tour terminale de la liaison Paris-Toulouse, elle est aussi une tour nodale (nœud) : distribution de voies téléphoniques vers Bordeaux, Carcassonne, le Pic du Midi, Toulouse et les villages et villes importants dans le Sud-Ouest. Elle distribue également des images télé vers des réémetteurs de Télédiffusion de France.
A Auzeville Tolosane
Un mémoire des Capitouls de Thoulouse daté du 9 Mars 1570 fait état de pillage, incendie, invasion, occupation par les troupes de Coligny et de Montgommery. Auzeville étant nommément citée, il semble inutile de remonter plus haut dans le temps pour dater les châteaux d'Auzeville.
Le Castel Marly : Château à 4 tours à girouette, avec une chapelle, une métairie et un pigeonnier sur quatre piliers. Vers 1610, le docteur Jean de Queyratz vient de Montpellier pour occuper la chaire de chirurgie nouvellement créée par Henri IV à l'Université de Toulouse : il n'a pu s'installer qu'en 1610, les docteurs de Toulouse n'admettant pas qu'un "étranger" vint se mêler d'enseigner un art "suspect". Il meurt en 1660. Son fils Jacques devient seigneur d'Auzeville et fait parler de lui comme Capitoul et chef du Consistoire Royal en 1663.
En 1653 était né Jean-Jacques de Queyratz, qui commence à 15 ans une longue carrière militaire.
Le château des Frères Tailleurs : Les recherches d'archives n'ont rien révélé de son premier nom. Le château, cube rose massif orné d'une tour et d'autres saillies, et témoin tardif des maisons fortes de jadis, présente en effet quatre façades bien différentes, selon leur rôle originel et selon qu'elles ont été altérées par les générations successives : la variété des ouvertures révèle cette histoire architecturale.
En 1730, 150 ans après sa construction, il est acquis par la Confrérie des Frères Tailleurs, créée à Paris au siècle précédent et implantée à Toulouse en 1655; elle compte 250 membres à la Révolution dont une quinzaine de couturières. A la Révolution, les biens du clergé sont confisqués et vendus aux enchères publiques comme biens nationaux, il est acquis par une dame Pouzou d'Auzeville.
Le chemin de Madame : Le Lieutenant-Colonel Jean-Jacques de Queyratz commande à Saint Frémond en Flandres et participe à l'héroïque défense de Namur, c'est à cette époque qu'il épouse une jeune flamande Catherine Robertine de Limbrock. Elle rendait visite à sa nièce, la Comtesse de Pailhès en empruntant le "chemin de Madame" que nous a gardé la tradition. Le 11 Novembre 1750, elle meurt à l'âge de 72 ans et le château revient à la Comtesse de Pailhès, sa nièce.
A Pechbusque
L'église est nouvelle et vient récemment d'être restaurée, l'ancienne a été démolie par la foudre en 1647. A l'intérieur, on peut voir une piéta du XVIe siècle en bois polychrome, un Saint-Jacques du XVIe siècle en bois doré, deux coquilles sont sur son mantelet, mais il n'a pas de chapeau et tient un livre, ce qui est très rare. Il y a également un christ "espagnol" (longiligne) en noyer du XVIIe siècle et une Marie-Madeleine au pied de la croix de 1880, peinte par le Planet, un habitant de Pechbusque membre de l'atelier de Delacroix.